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mercredi 20 octobre 2010

Open ou Pas ?

Il y a 12 ans, j’ai essayé d’installer un serveur Linux pour utiliser HylaFax, l’Open Source, libre et gratuit démarrait en France. L’entreprise dans laquelle je travaillais étant toujours en pointes des dernières technologies, je me suis dit : pourquoi pas nous ?
Quelle distribution prendre ? Pas facile, je me décide pour un Suse, et me voilà partie pour l’installation et là, la découverte que Linux, ce n’est pas Windows, ce n’est pas simple à installer.
Après de nombreux essais mon serveur fonctionne et remplit son rôle de serveur de fax.

Conclusion de ce premier essai
On ne lance pas sur Linux comme ça, il faut se « préparer », ce n’est pas aussi simple que le « Microsoft World »

Peu après, nous avons quelques pages web à  développer, je m’oriente vers le choix Java sur un serveur Tomcat, nous choisissons comme Framework de mappage de base de données, Torque. Vers la fin de développement, l’initiateur et quasi-unique contributeur, Martin Poelch, décède dans un accident, avec pour conséquence l’arrêt du développement de Torque.

Deuxième conclusion


Quand on veut utiliser un outil Open Source « libre » bien s’assurer de sa pérennité aussi bien humaine, financière et contextuelle.
Question subsidiaire : Qu’adviendrait-il de Linux si Linus Torval disparaissait ?

Dernièrement, Oracle a mis la main sur MySQL puis Java, et d’un seul coup, les communautés prennent conscience que l’avenir de leurs produits n’est pas gravé dans le marbre et que de Open Source Libre et Gratuit, ceux peuvent devenir payant et plus libre du tout. De cela, nait la confusion pour les utilisateurs finaux que nous sommes. Entre les rachats et leur roadmap « changeante » et les projets dissidents qui éclosent à cause de cela, pas facile de s’y retrouver
.
Dernière conclusion

Une entreprise commerciale a une motivation : vendre ces produits, ce qui la rend prévisible, ce qui n’est pas toujours le cas des outils « open source libre et gratuit ». Bien sûr, des exceptions existent des deux côtés mais, en règle générale, quand Oracle rachète MySQL ou Sun, c’est dans un but précis. Inutile d’attendre sur le long terme d’autres stratégies que celle-ci

Je suis devenu un Microsoft Friendly, même si parfois, on peut aussi leurs reprocher de changer les roadmaps, d’abandonner des produits ou services, de ne pas avoir de visions claires.
Il n’empêche que je connais leur motivation première : le profit, et cela les rends vraiment plus prévisibles.///

Un article qui illustre assez bien mon billet